Interview Le Journal Culturel, 2 octobre 2006

Publié le par Emmanuelle

En attendant le meilleur, je sais qu'une interview vous fera plaisir...

Propos receuillis par Claire-Lise Marso

 

1. Bonjour Marc. "Mes amis Mes amours" est votre sixième roman. Si l’amour reste l’un de vos thèmes de prédilection, cette fois, ce livre raconte aussi l’histoire d’une grande amitié masculine. Est-ce parce que l’amitié et l’amour sont deux sentiments très proches l’un de l’autre que vous n’avez pas mis de virgule dans le titre pour les séparer ?

Quelque chose comme cela oui, aussi parce qu’Antoine et Mathias croient pouvoir se passer d’amour alors qu’ils en rêvent tous deux, sans oser se l’avouer.

2. A propos de séparation, il semblerait que ce soit une obsession chez vous. Vous en parler aussi dans tous vos livres. Pourquoi ?

Parce que souvent, une séparation est vécue comme une forme d’abandon, une petite mort, même si l’on finit toujours par ressusciter... ou presque.

3. L’amitié entre deux hommes est-elle plus inaltérable que celle qui peut exister entre deux femmes ? Y voyez-vous une différence ?

Mon point de vue risquerait d’être partial, ne pouvant vivre une amitié féminine, je ne connais qu’un côté des choses...

4. Mathias et Antoine, vos deux personnages principaux souffrent de charmants défauts qu’on pourrait qualifier de féminins. Pensez-vous que notre société est en train de muter ? Après la femme qui voulait à tout prix mener de front sa carrière et sa vie d’épouse/mère, l’ère de l’homme businessman/époux/père arriverait ?

IL est là depuis quelques années déjà, disons, qu’il l’assume plus, heureusement d’ailleurs.

5. Votre succès ne cesse de croître en France et dans le monde entier. D’aucuns vous reprochent le contenu de vos livres qui seraient écrits pour s’adresser à un public très large. Que répondez-vous à ces détracteurs ?

Et alors, moi je suis heureux d’être lu dans le métro, si je procure quelques heures d’évasions dans les moments de monotonie de la vie, cela me suffit à me donner un sens à mon travail. Tout cela n’est jamais qu’une question d’égo, et j’aime mieux l’humour à l’égo.

6. Et si c’était vrai a été adapté au cinéma. Avez-vous écrit Mes amis Mes amours avec l’idée qu’il serait aussi un futur film ?

Au départ l’intention était d’écrire un scénario et puis l’envie du livre a été plus forte que celle du film.

7. Le ton de ce roman n’est-il pas plus humoristique que celui de vos cinq premiers ?

A vous de le dire, mais... enfin.. j’espère que c’est ce que vous allez dire...

8. Comment se fait-il que dans Mes amis Mes amours, le lecteur croise rapidement deux autres de vos personnages issus de deux de vos précédents romans ?

C’est un clin d’œil, je me suis fait plaisir, j’avais envie de les retrouver et puis j’adore les personnages qui ressurgissent d’un roman à l’autre, cela donne un côté transversal aux histoires.

9. Croyez-vous au Destin ?

Plutôt à la destinée.

10. Finalement faire un choix est ce qu’il y a de plus difficile à réaliser dans une vie ?

Je ne crois pas que mon avis vaillent mieux que celui de quiconque, c’est une question que chacun peut se poser et apporter sa propre réponse.

11. Vous publiez pratiquement un livre tous les ans. Qu’est-ce qui vous fait courir, Marc ?

Le plaisir, rien que le plaisir. C’est un vrai bonheur de raconter des histoires.

12. Avant de vous laisser le dernier mot, cher Marc, allez, dites-nous... Qui était Popinot ?

Je suis confus mais John Glover n’a rien voulu me dire... je sais il est gonflé mais plus têtu que lui, je ne connais pas, cela dit, il parait que dans un prochain roman...

Je vous adresse toutes mes amitiés Marc Levy

source : http://www.lemague.net/

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